Trouble du sommeil

Les troubles du sommeil se caractérisent par des perturbations des cycles de sommeil, affectant la qualité, la durée ou le rythme du repos nocturne. Ils peuvent avoir des répercussions importantes sur la santé physique, mentale et émotionnelle, en impactant la capacité à fonctionner efficacement au quotidien. Parmi les principaux types de troubles du sommeil, on retrouve l’insomnie, qui se manifeste par des difficultés à s’endormir ou à rester endormi, et l’apnée du sommeil, une condition marquée par des interruptions temporaires de la respiration. D’autres troubles incluent l’hypersomnie, qui provoque une somnolence excessive, et les parasomnies, comme le somnambulisme ou les terreurs nocturnes, qui engendrent des comportements inhabituels durant le sommeil.

Parmi les signes les plus courants, on retrouve des difficultés à s’endormir ou à rester endormi, une fatigue persistante au réveil et une somnolence excessive durant la journée. Les épisodes de réveils nocturnes fréquents, les sensations de désorientation ou de confusion au réveil, ainsi que les troubles de concentration et de mémoire peuvent également être indicatifs. Dans certains cas, des symptômes physiques tels que des maux de tête matinaux, des ronflements intenses ou même des pauses respiratoires constatées par un témoin peuvent signaler des troubles plus sérieux tels que l’apnée du sommeil.

Les troubles du sommeil les plus fréquents incluent l‘insomnie, l’apnée du sommeil, le syndrome des jambes sans repos et les parasomnies. L’insomnie, souvent caractérisée par des difficultés à s’endormir ou à rester endormi, peut être aigüe ou chronique et est généralement déclenchée par des facteurs tels que le stress ou des conditions médicales sous-jacentes. L’apnée du sommeil, quant à elle, est un trouble sérieux où la respiration s’arrête et reprend de manière répétée, entraînant une fatigue diurne significative. Le syndrome des jambes sans repos génère une envie irrésistible de bouger les jambes, surtout au repos, perturbant ainsi le sommeil. Enfin, les parasomnies regroupent des comportements inhabituels, comme le somnambulisme ou les terreurs nocturnes, qui se manifestent pendant les phases de sommeil profond.

Tout d’abord, un entretien approfondi avec le patient permet de recueillir des informations relatives à l’historique médical, aux symptômes ressentis, ainsi qu’aux habitudes de sommeil. Ce dialogue constitue une étape cruciale pour identifier les facteurs environnementaux, comportementaux ou psychologiques susceptibles d’influencer la qualité du sommeil. Ensuite, des outils tels que les journaux de sommeil ou les questionnaires standardisés, comme l’échelle d’Epworth, offrent des données qualitatives supplémentaires.

En complément, des examens spécialisés, tels que la polysomnographie, sont souvent nécessaires pour analyser les cycles du sommeil et détecter toute anomalie physiologique. Ce test inclut la mesure de l’activité cérébrale, des mouvements oculaires, de la respiration et des rythmes cardiaques. Pour les cas moins complexes, l’actigraphie peut être utilisée, un dispositif qui suit les mouvements et permet de déduire les schémas de sommeil sur plusieurs jours.